Baroud d’honneur ou répétition générale ? A l’heure des insurrections ethniques, la révolte des Gilets Jaunes, celle de ces Français blancs, paupérisés mais non assistés, a été bien vite oubliée. Tout a explosé fin 2018 avec l’apparition de la taxe carbone, une taxe de trop, symbole du mépris de classe d’une oligarchie incarnée par Emmanuel Macron. La révolte fiscale a donc directement visé la tête de l’Etat, faisant valdinguer les corps intermédiaires, parfois perçus comme parasitaires. Face à leur mouvement, la gauche d’argent née dans les années 80 avec “l’esprit Canal+”, aujourd’hui incarnée par Le Monde, les artistes et les boomers narcissiques. Et sur le terrain, l’ancien préfet de Paris Didier Lallement et sa répression à géométrie variable. Quand les manifestants gauchistes et issus de la “diversité” profitent d’une immunité, le bilan des Gilets Jaunes est tout autre : 700 blessés, 25 éborgnés, 5 mains arrachées, 11 000 gardes à vue, 3 100 condamnations dont 400 avec mandat de dépôt, mort sociale, amendes. A l’Elysée, Emmanuel Macron, effrayé par le mouvement, avait un hélicoptère qui l’attendait si les choses tournaient mal comme le dictateur roumain Ceausescu en son temps.
Gilets Jaunes : une révolution française en sommeil ?
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