Les signaux sont-ils clairs que la France entre dans une période insurrectionnelle? Avec la montée des tensions sociales et des fractures dans la société, beaucoup se demandent si la violence sera le seul moyen d’expression des frustrations populaires. Les émeutes de 2023, suite à l’affaire Nahel, ne sont-elles que le prélude à une déflagration sociale plus large? Les élites se tournent-elles vers la dictature, redoutant une révolution qui pourrait faire tomber leur emprise? Le rappel des récents mouvements sociaux illustre la profonde crise de confiance. Les gilets jaunes, les agriculteurs en colère, la Manif pour tous – autant de manifestations qui reflètent la diversité des frustrations ressenties par différentes strates de la société. Chaque mouvement a été un cri d’alarme contre une gestion gouvernementale perçue comme sourde aux véritables préoccupations du peuple. Les récentes émeutes, alimentées par l’affaire Nahel, ont soulevé la question de la résilience du gouvernement Macron, qui semble plus préoccupé à suivre les directives de l’OTAN en Ukraine qu’à résoudre les défis intérieurs. L’accélération de l’insécurité, l’inflation galopante et la montée des idéologies progressistes ajoutent une complexité supplémentaire à un paysage social déjà en ébullition. Les citoyens voient une érosion de leur niveau de vie et une augmentation des inégalités qui creusent le fossé entre les classes. Les élites semblent perdre pied, ce qui ouvre la porte à des scénarios inquiétants pour l’avenir de la France. Michel Maffesoli invite les spectateurs à réfléchir à la nature des élites françaises. À mesure que le gouvernement Macron tente de maintenir un contrôle précaire, trois possibilités semblent se dessiner pour l’avenir : une dictature autoritaire, une guerre civile sanglante ou une révolution du peuple. Ces scénarios sont à la fois effrayants et fascinants, mais lequel choisira la France? L’entretien promet d’apporter des réponses cruciales à ces questions.