Crise bancaire : “quoi qu’il en coûte”, le retour – Guy de La Fortelle

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Il ne s’agit pas d’accidents locaux mais bien d’une crise systémique. La faillite de SVB n’est pas le début de la fin, mais la prolongation du pire, aucun remède n’a été apporté aux vices profonds ayant provoqué la crise de 2008. La banque au cœur de l’écosystème de la Silicon Valley n’est plus. En quelques heures, une perte de moins de 2 milliards de dollars s’est transformée en une fuite de capitaux de 45 milliards qui ont engendré 600 milliards de pertes boursières. La Signature Bank de New-York, spécialisée dans le financement des cryptomonnaies, elle aussi est en faillite. Comme dans les meilleurs tours de magie, l’attention est attirée à l’Ouest pour masquer les trucages à l’Est, ceux des très grosses banques de la côte Est : “too big to fail” !
Le vrai problème bancaire se sont des banques comme Crédit Suisse ou Deutsche Bank dont Guy de La Fortelle (L’investisseur sans costume    / @sanscostume  ) montre qu’elles sont de gigantesques machines frauduleuses. Avec cette crise systémique, c’est la continuation du “quoi qu’il en coûte”, la continuation de la dette par tous les moyens. Et donc la poursuite de l’inflation. Face à l’inflation, se généralisera le régime de pénuries que nous effleurons du doigt. A tout moment, le système peut s’effondrer mais il peut aussi muter et de proche en proche finir en système soviétique communiste dans lequel l’argent n’existe même plus.

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