Au lendemain des débordements qui ont marqué la manifestation parisienne du 17 novembre contre la loi sur la Sécurité globale – lors de laquelle plusieurs journalistes de terrain ont éprouvé des difficultés dans l’exercice de leur activité – Gérald Darmanin a affirmé que pour être «protégés», les journalistes souhaitant couvrir des manifestations devaient «se rapprocher des autorités». Didier Maïsto, journaliste, revient sur ce projet de loi et dénonce «la volonté d’avoir une information exfiltrée, purifiée, complètement neutre, et toujours du côté de l’exécutif».